Le Val Notre-Dame était un hameau et les Champioux un bois à l'ouest de la ville... Ce parcours commence au centre ville et permettra de découvrir :
La rue de la Liberté se nommait rue de la Dîme jusqu'en 1799. La dîme était un impôt sur les récoltes (de fraction variable, à l'origine le dixième) perçu par le clergé et la noblesse jusqu'en 1789. Les moines ont construit des caves pour conserver les produits de la dîme et leur propre récolte, l'une d'entre elle, est devenu une salle de spectacle.
Détail de l'image : sur les deux vues, on aperçoit le même immeuble de côté. Sur son mur, il reste une trace du bâtiment qui était mitoyen et de sa cheminée.
Les "Postes-télégraphes" étaient situées rue de la Liberté jusqu'en 1909. C'est le premier immeuble à droite sur la carte postale. Un nouveau bureau de Poste plus grand a été construit rue antonin Georges Belin (ancienne rue de Pontoise).
Détail de l'image : le bâtiment au fond est l'ancienne mairie, actuel CRD. Comme le montre la carte, l'arrière de la mairie donnait directement dans le rue des Gobelins. Depuis, un immeuble s'est intercalé. L'entrée du CRD est bd Héloise.
L'institution Jeanne d'Arc (à gauche) était un pensionnat de jeunes filles tenu depuis 1879 par la Congrégation des sœurs des écoles catholiques chrétiennes. Il s'agit depuis 1924 du lycée privé professionnel Cognacq-Jay. Il est devenu laïque en 1970 et mixte en 1992.
Ce bureau de Poste a été construit en 1909, rue de Pontoise (actuelle rue Antonin Georges Belin). Suite à son ouverture, la rue Gaillon qui était perpendiculaire, prendra le nom de rue de la Poste .
La mercerie qui vendait du vin est devenu... un bar.
La rue du Fort est devenue avenue de Verdun après la première Guerre Mondiale. La maison de droite n'est plus au coin de la rue, d'autres maisons ont été construites entre elle et la rue Albert Robida.
A droite au 2, 5 et 7 bd Jeanne d'arc se trouvait l'horticulteur D. Fleury, qui reçu des prix pour ses variétés d'Asperges et de fraisiers. Une plaque en céramique est visible au n°2 de la rue.
La Tour Billy existe toujours, envahie par la végétation à gauche. C'est une ancienne tour de guet qui était à l'extérieur des fortifications de la ville. En 1578, elle a été transformée en moulin "le moulin de la grande tour". Le chemin, la maison et la vigne ont disparu, leur emplacement correspond à la voie gauche de l'actuelle route.
Les 3 maisons à droite n'ont presque pas changé.
Cette usine de pneu Dunlop a été ouverte en 1895 route de Sartrouville. Elle déménage à Montluçon en 1919. En 1920, la route de Sartrouville est renommée avenue Jean Jaurès. Un lycée (Jean Jaurès) a été construit sur l'ancien site de l'usine. Le bar-tabac d'antan a laissé place à un opticien.
Le restaurant Au Robinson du Lapin sauté (4e carte) se trouvait route de Sartrouville , dans le bois de Champioux. Sur toutes les cartes postales, un fanion blanc indique l'entrée du restaurant. Sur la première carte, une maison a gauche ressemble à celles situées au 257 et 259 de l'actuelle avenue. Grâce à cet indice, je situerais le Robinson au n°251 à l'emplacement de l'immeuble.
Les 4 premiers bâtiment à droite sont encore visible. La route est moins arborée.
Le grand hôtel parait un peu désert en 2016. Le seul autre repère commun aux deux images est le pont de chemin de fer au fond de la rue. Cette partie du Val Notre-Dame est aujourd'hui à Bezons.
Achevée en 1878, la petite chapelle est toujours debout. Elle est située à Bezons, à l'angle de la rue Alphonse Cornaille et rue de la Berthie.
La chapelle était sans doute à droite de la vue de la carte postale, si on se fie à la pente de la route. Une seconde carte postale montre une cloture similaire : vue du Chalet russe, éditée par un restaurant situé à quelques rues de là, rue de Sartrouville (av. Jean-Jaurès).